Cascade de glace
Pas beaucoup de neige dans le Mercantour en ce mois de janvier 2019, mais de beaux créneaux pour escalader les cascades de glace. Un sport, qui nous vient d'une autre époque...... celle où il faisait -10°C dans les vallées des Alpes de Noël à fin Février et où l'on pouvait repérer une cascade une semaine, imaginer comment la gravir la semaine suivante et la grimper à la fin du mois. De nos jours il faut courir et se ruer sur le créneau de froid sous peine de passer à coté des miettes de froidures que nous a laissé la génération précédente.... et, faisant pire qu'elle, nous ne laisseront plus une goutte de froid pour nos enfants. Enfin ils auront les photos et graviront des cascades de glace numériques?
Tout la haut au dessus des flots
Temps d'hiver limpide, soleil bas sur l'horizon, autant d'invitation à aller se balader au dessus des flots : qu'elle soit liquide ou vaporeuse, grimper au dessus de la mer est une expérience dont on ne se lasse pas. Quand les montagnes surgissent des flots, on a juste envie d'être à leur sommet pour observer un peu mieux tous ces ilots qui pointent au loin.
Au dessus d'une splendide mer de nuage de janvier dans le Mercantour, quand St martin Vésubie se transforme en fosse sous marine
De l'éperon du Feu Sacré, on passerait des heures à observer les ilots et les caps qui découpent le litoral
Mais soudain la marée monte, et il faut suivre cette belle arête pour s'extraire de la couche cotonneuse
Mixte en folie
2019, l'année du mixte dans le Mercantour?
Ce début d'année est en tout cas très propice à sortir les piolets sur les cimes. Depuis décembre 2018, les chutes de neiges humides des perturbations méditerranéennes ont formées de belles lignes de glace et de neige collées dans les faces nords. Le phénomène semble avoir mieux fonctionné du coté de la Vésubie que vers la Tinée plus éloignée de la mer. Avec le beau temps qui perdure à l'infini, les virés sur les cimes sont à chaque fois un régal de sensations et de paysages hivernaux.